Chantiers, coactivité, quelles sont les formalités ?

Les facteurs clés de la réussite d'une bonne coordination

1- La compétence

Regard permanent et compétent d'une tierce personne sur le projet sous l'angle de la sécurité.
Il doit comprendre les problèmes du chantier et communiquer avec les différents intervenants.
Choisir le coordonnateur en fonction de la nature et la complexité du chantier.
Le maître d'ouvrage est en effet tenu de justifier de la compétence du coordonnateur qu'il a désigné.

2- Bonne implication de la Maîtrise d'ouvrage et de la Maîtrise d'oeuvre.

Le maître d'ouvrage doit s'impliquer au niveau du programme pour qu'il précise les principes généraux de prévention à appliquer. Le maître d'oeuvre formalise cette démarche notamment par la rédaction d'une notice d'intervention ultérieure sur le bâtiment.
Le maître d'ouvrage oblige le maître d'oeuvre à répondre aux observations du coordonnateur et demande également l'avis du service maintenance.

3- La nomination du Coordonnateur dès le début du projet

Intégrer le coordonnateur en phase conception (APS/APD) .
C'est à cette phase que se chiffre le projet et ou le budget est clôturé. Toutes remarques du coordonnateur après cette phase conception va avoir une incidence sur le coût direct de l'opération.

4- Les moyens

Un des problèmes est la multiplicité de la sous-traitance. Le coordonnateur doit avoir les moyens pour faire les visites préalables où il identifie la sous-traitance, l'accueil, la coordination des PPSPS.
C'est un partenaire qui vit et travaille avec la Maîtrise d'oeuvre. Il ne doit pas être perçu comme un intervenant extérieur.Il doit donc avoir les moyens en temps pour faire son chantier et s'intégrer dans l’équipe.